Test - Sonic Superstars (PS4)

DU NEUF AVEC DU VIEUX

 

 

Salut c’est Jazz de Fuzeforge, dernièrement j’ai eu l’immense privilège de pouvoir jouer a Sonic Superstar, un jeu qui nous propose d’incarner la célèbre mascotte de chez SEGA.

Pour l’anecdote, la première fois que j’ai fait rouler le petit hérisson bleu, c’était pour mes 10 ans, sur la master system que nous venions d’avoir. C’est clairement une de mes licences coup de cœur, et un de mes meilleurs souvenirs d’enfance. Et pourtant, à l’époque, les jeux étaient particulièrement simplistes, punitifs et exigeants.

30 ans après, l’enfant qui est en moi est ravi de constater que la licence a su traverser les époques et survivre malgré la fin des consoles de salon SEGA à l’aube du 21e siècle. Cette fois-ci, à l’image de Nintendo avec son Super Mario Bros Wonder, la franchise assume ouvertement un retour aux sources oldschool et décomplexé, agrémenté d’une direction artistique et d’un gameplay modernisés.

SCENARIO SIMPLE, BASIQUE

Comme toujours, dans ses rêves et projets de domination, de Dr Eggman (Robotnik) a transformé des petites bêtes à plume et à fourrure toutes mignonnes pour en faire des automates colériques et patibulaires, qui tirent des boulettes et ont des dents pointues. C’était sans compter sur le petit hérisson bleu, toujours aussi rapide, et ses camarades multicolores, tous bien décidés à en découdre avec l’armée d’automates du Docteur.

Derrière cette simplicité scénaristique, typique des années 80 et 90, on comprend d’emblée ce que le jeu met en avant : de l’arcade à l’ancienne, mêlant action et platforming survitaminé.

DIE AND RETRY PERMISSIF

Disons-le, les premiers Sonics étaient des jeux terriblement punitifs. Et ce malgré des commandes réduites à un bouton (ou presque). Traverser les différents mondes sans embuche, conserver toutes ses vies pour le boss, obtenir les gemmes ; tout ça demandait beaucoup de concentration et une sacrée dose de réflexes. Comme il n’y avait aucune sauvegarde, il fallait des semaines, voire des mois pour terminer le jeu. Car chaque « GAME OVER » équivalait à un retour à la case départ.

Ce n’est pas le cas de ce Sonic qui dispose de checkpoints dans les niveaux et de 4 emplacements de sauvegarde. Loin de ce que proposent des studios modernes, tels que From Software, en termes d’expérience, SEGA a donc jugé préférable de s’adresser à un public casual. Sans doute sait-il que, comme moi, les premiers amoureux de la licence sont aujourd’hui devenus des quarantenaires qui n’ont plus les réflexes d’autrefois.

QU’EN EST IL ALORS

Sonic est un jeu 2.5D (environnement en 3D qui simule la 2D), qui se veut aussi accessible que familial. La campagne est découpée en 11 zones de 2 actes, avec quelques niveaux bonus. Comme à l’époque, le jeu est coloré, les musiques sont pêchues et appuient toujours à propos les ambiances et univers spectaculaires. Si, dans l’ensemble, Sonic Superstars propose une aventure allégée en pièges ou patterns de boss complexes, il n’en demeure pas moins que le challenge est présent, d’un bout à l’autre.

Et si la quête aux émeraudes et les facultés qu’elles débloquent incite, d’un côté, l’exploration de la carte dans ses moindres recoins, la coopération jusqu’à 4 joueurs, elle, appuie plutôt sur l’aspect time-trial, entrainant naturellement les participant dans une course compétitive ou seuls les affrontements de boss seront des phases de réelle entraide.

Les 7 émeraudes de chaos collectionnables par l’intermédiaire de niveaux secrets offrent aux aventuriers toute une palette de super-pouvoirs déclenchables depuis un menu contextuel en forme de « roue ». Si ces aptitudes spéciales peuvent être d’une aide précieuse par moment, elles ne sont toutefois pas indispensables pour terminer le jeu.

ALORS ?

Ce Sonic renoue globalement bien avec l’ADN des premiers jeux : les personnages, le gameplay ou la progression, tous les ingrédients sont rassemblés dans une grande aventure globalement généreuse. Difficile donc de rester insensible à cet effort de citation empreint de nostalgie. Difficile aussi de ne pas apprécier les nouvelles idées et les mécaniques de jeu inédites.

Sonic est au final un jeu divertissant, léger, et suffisamment varié pour passer une bonne dizaine d’heures sur le mode Histoire avant de tout avoir débloqué.

BILAN 16/20

On aime :

• Les graphismes
• Des idées originales
• La variété des univers
• La patte musicale typique
• La coop en local (loin d’être parfaite)

On aime moins :

• Le côté brouillon en coop locale
• Les stages bonus un peu vides
• Le mode combat
• La difficulté des niveaux parfois bancale

Jazz

PS: Merci à Plaion et SEGA pour les super goodies ! 

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