Test - DIRT 5 [PS5]

 

 

 

 

Héritier de la légendaire licence de jeux de rallye ayant par le passé profité de l’aura du non-moins légendaire pilote Colin McRae, la série DIRT a su avec le temps s’imposer sur le créneau des jeux de Rallye puis plus généralement sur tout ce qui est « course off-road », en ajoutant par touches successives de nouveaux types d’épreuves, véhicules, et en prenant une direction de plus en plus arcade et fun.

Aujourd’hui sort le 1er épisode de la série faisant son entrée sur les consoles nouvelle génération, Playstation 5 et Xbox Series X, et nous donne l’occasion de ressortir les gants en cuir et le pédalier boueux.

 

 

Bénéficiant de la puissance de ces nouvelles consoles, le titre se présente sous un nouveau jour visuel, pour faire voyager ses pilotes encore plus loin et avec toujours plus de détails et d’effets. Des tempêtes de neige aux orages dans les montagnes, chaque course offre ses moments épiques, marchant sur la corde raide entre réalisme et fiction, penchant parfois d’un côté parfois de l’autre.

Premier jeu de course de la toute récente Playstation 5 de Sony, DIRT 5 tire allègrement partie des nouveautés de la console. Qu’il s’agisse des « activités », ces raccourcis permettant d’accéder directement à certaines fonctions ou épreuves du jeu directement depuis le menu, ou surtout de la nouvelle manette Dual Sense de Sony. Cette dernière apporte un nouveau degré d’immersion et de réalisme grâce à deux éléments : les nouvelles gâchettes dites « adaptatives », et les moteurs haptiques de vibrations. Concrètement, ces nouvelles gâchettes peuvent moduler leur résistance en fonction de ce qu’il se passe à l’écran. Une fois le véhicule lancé en plein vol, l’accélérateur n’aura plus aucune résistance, alors qu’en atterrissant sur le bitume elle sera accrue. De la même manière, les changements de surface et autres chocs sont ressentis avec une précision jamais atteinte, directement dans les mains du joueur, offrant un gain non négligeable dans l’immersion et la conduite.

 

Le jeu offre également différents modes visuels privilégiant la qualité graphique ou la fluidité. Il est également un des rares titres de la console à proposer un mode 120hz, pour ceux possédant un écran compatible, offrant une fluidité d’image encore jamais vue sur les consoles de salon, habituellement réservée à l’élite des joueurs PC.

Quel que soit le mode choisi, DIRT 5 est très convaincant sur le terrain visuel. Les décors offrent une distance d’affichage impressionnante, les flaques d’eau des reflets plaisants, et les textures comme les véhicules offrent un beau niveau de détail. On se laisse rapidement porter par ces courses effrénées dans des paysages à couper le souffle.

 

 

Le point sur lequel DIRT se différencie particulièrement et offre une expérience d’un autre niveau, c’est dans la gestion des conditions climatiques, et surtout leur variation au sein d’une même course. Il est courant de commencer une épreuve sous un temps clément, et de la finir sous une couche de neige épaisse. Au-delà de l’aspect visuel de ces transformations, déjà rafraichissant, c’est surtout sur la conduite que cela a un impact. Chaque surface ayant un ressenti propre, une traction et des changements de poids spécifiques, le pilotage qui était valide sur un 1er tour sur terrain sec se retrouve chamboulé au 3ème tour une fois 10cm de neige présente sur la piste. Ces variations aléatoires permettent de ne jamais prendre un circuit pour acquis, et relancent en permanence le joueur, le maintenant sous pression et attentif.

 

En termes de conduite, le titre se veut très accessible, tout en offrant différentes possibilités de réglages pour aller de l’arcade pur à un réalisme plus important, sans jamais vraiment se placer dans la case simulation. L’essentiel ici est une expérience de conduite plaisante, offrant un challenge au travers du circuit et des conditions, mais surtout de voyager au travers de ce que le jeu peut offrir en termes de contenu et de conditions.

 

A ce titre, le jeu n’est vraiment pas avare : plus de 70 circuits, dans 10 pays/lieux, chacun offrant des paysages et conditions variées, de la neige au soleil lourd, du bitume ardant au sabre glissant. Ces lieux pittoresques sont répartis en évènements variés, du rallye classique à la course de Monster Trucks aux suspensions démesurées, en passant par le fameux Gymkhana en arène artificielle. Certains se faisant sur des « spéciales », portions de route ne bouclant pas, et d’autres sur des circuits plus classiques, lors de plusieurs tours.

Les véhicules accompagnant ces épreuves bénéficient de la même variété, des voitures de rallye aux marques bien connues, jusqu’aux véhicules plus « exotiques » qu’on ne risque pas de croiser dans l’ascension du col du Ventoux. Tous sont customisables dans la digne tradition de la série, et ont bénéficié de modélisations détaillées et de qualité.

 

 

 

Bénéficiant d’un mode carrière scénarisé, où le joueur prend le rôle d’un petit nouveau des circuits pris sous son aile par une légende de la discipline, le jeu nous fait profiter de certaines voix bien connues du gaming (Troy Baker, Nolan North), dans une aventure face à une autre star montante et à travers tous les circuits, disciplines, et surfaces que le jeu peut offrir, à la recherche de la gloire et des sponsors du monde réel.

Pour ceux plus tournés vers la joute en ligne, DIRT 5 nous permet également de croiser les roues contre d’autres joueurs, ou de se perfectionner dans des mode défi aux challenges bien spécifique. Le jeu offre des modes en ligne particulièrement originaux (Vampire, Transporteur, King of The Hill), tous vocation à entrechoquer les pare-chocs dans des configurations différentes pour plus de variété.

 

Il est même possible de créer ses propres évènements et circuits artificiels, partageables en ligne, pour pousser le jeu encore plus loin dans le show et la folie.

 

Autre point particulièrement appréciable sur PS5, la rapidité de chargement, un des fers de lance de cette nouvelle génération de console, est ici mise à profit, et le temps passé à attendre un loading sans vie est réduit au minimum. Aucun doute, cela fera partie des gros gains de cette génération. Moins de temps à attendre, plus de temps à jouer, quel gamer n’en serait pas ravi ?

 

DIRT5 offre aux joueurs une expérience de course de qualité, dans un enrobage visuel très plaisant, le tout à travers une variété de lieux, de situations, et de challenges, qui offrent une relance permanente sans jamais le temps de souffler. Convainquant dans sa version Next-Gen, aux visuels retravaillés et bénéficiant des nouveautés de ces deux consoles, il saura vous faire passer de très bons moments et vous faire voyager au travers de ses tours de pistes et autres entrechocs de portières. Pour un jeu de lancement de nouvelles console, il remplit plus qu’allègrement son contrat, et promet de très bons moments sur les pistes du monde entier.

 

 

+ Conduite arcade "fun" et adaptée au jeu
+ Variété des situations (paysages, types de courses)
+ Next gen : loadings, manette, activités …
+ Quantité de contenu
+ Fluidité et visuels (conditions météo en particulier)
+ Multijoueur et Mode Histoire originaux et engageants

- Habillage visuel chargé
- Manque d’intérêt de certains types d’épreuves
- Support des volants retardé
- Le Mode histoire peut vite devenir "lassant" dans sa narration
- Ceux cherchant de la simulation devront se tourner vers d’autres titres

 

 

16 / 20

FoxTom

 

Merci Koch Media :) 

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