Test - CryMachina (SWITCH)
Du bon avec de l'améliorable
Le petit dernier du studio FuRyu, bien connu pour ses RPG aux concepts uniques comme The Legend of Legacy, The Caligula Effect ou encore CryStar est enfin sorti !
Aujourd’hui on vous parle de CryMachina
Niveau histoire :
Le jeu prend place en l’an 2028 où un virus du nom de « Syndrome Centrifuge » frappe l’humanité. Nous assistons dès les premières secondes aux derniers instants de vie de Leben Distel, une jeune fille atteinte de cette maladie. Après ce que nous comprenons être sa mort, elle est réanimée dans un étrange environnement synthétique et mécanique. Son corps prend alors une allure mi-humaine, mi-artificielle. très rapidement nous comprenons où nous nous trouvons. Des siècles en avant dans le futur, dans la station Eden, dernier bastion de « l’humanité ». Cette station a été créé par des Deus Ex Machina qui sont au nombre de huit et que nous allons devoir combattre.
Pour le Gameplay :
Le gameplay alterne entre courtes missions et dialogues parfois posés à la sauce tea time. On y voit les personnages discuter entre eux sur des sujets classiques comme l’amitié, les sentiments et autre. Ces scènes sont souvent assez longues et entrecoupent finalement les moments de combats et d’exploration.
L’exploration, elle, est très classique. On découvre une zone, on la traverse et à la fin un combat se lance. Les zones sont assez variées, le côté SF aidant pas mal à cela. Mais il faut quand même aimer le style base spatiale et monde virtuelle.
Pour ce qui est des combats, c’est le côté le mieux léché du jeu et le plus défoulant !
C'est du classique pour le genre, mais là, classique ne veut pas dire mauvais, au contraire. Ils sont assez dynamiques, les combos fonctionnent bien et sont faciles à comprendre et à maitriser. Que ce soit en version portable ou sur un écran plus grand. On alterne entre attaque au corps à corps et arme à distance. On a aussi la possibilité de déployer une série de missiles de part et d’autre du personnage.
Le bestiaire est assez peu varié mais cohérent. Et les boss ont ce côté divin face à nous ce qui nous procure un malin plaisir à leur refaire le portrait.
Gros point faible, le jeu n’est pas disponible en français ni en VOSTFR. Désolé pour nos amis non anglophones mais il n’est pas possible de trouver le jeu dans la langue de Molière.
Côté Design :
Les graphismes sont corrects sur le petit écran de la version portable de la Swicth. Cependant quand on passe à la version plein écran, sur une TV par exemple, c’est tout de suite moins imposant.
Les artworks 2D des personnages sont très bien réalisés et tranchent bien avec le reste du jeu. Ça réhausse un peu le niveau des graphismes en générale. Pour ce qui est de la Switch.
Au niveau du charadesign, ça peut se rapprocher d’un Honkai Star Rail par moments mais il faut globalement aimer le style visual novel japonais et les proportions dignes d’un anime de SF. Ici bienvenu les loli et autres personnages féminins à grosses poitrines qui sont légion. Les personnages masculins sont presque, inexistants.
Au final :
Entre humour potache et dialogues simplistes, le jeu tout entier oscille entre le bon et l’améliorable. Le lore est très bien fait, soutenu par une histoire prenante et des phases de gameplay au rendez-vous. Si le but est d’avoir un bon Action-RPG dynamique et défoulant, le jeu peut clairement avoir sa place dans ta liste. Cependant il faut aimer les discussions banales, supporter le casting un peu nunuche et parler anglais. Le jeu reste au global assez bon. Corrigeant même certains défauts des précédentes licences de FuRyu. Le studio nous montre qu’il est sur la bonne voie, même si tout n’est pas encore parfait.
BILAN 17/20
On aime :
• Les combats funs et dynamiques
• La durée de vie tout à fait convenable
• Un lore riche et développé
• Une OST propre et de qualité
• Les cinématiques
On aime moins :
• Des discussions banales et longues
• Des graphismes qui sur switch laissent à désirer
• Le côté waifu only des personnages
• Les musiques trop peu présentes
• Pas de VF ou VOSTFR
Artsher