Test - CHIVALRY 2 [PC]

 

 

E9 ans après Chivalry premier du nom, Torn Banner Studios revient avec une suite moderne et efficace d’une des meilleures licences de slasher médiéval.

 

 

Après la partie tutoriel appréciable, l’accès en ligne se fait sur différents modes et parmi un vaste choix de cartes ou 64 joueurs cross plateforme se livreront bataille sans aucun ralentissement technique pour autant, on peut totalement s’approprier son personnage via un système assez poussé de personnalisation qui accompagne le choix de la classe incarnée sur le terrain.

 

Dans une ambiance assez proche de Chiv1 ou Mordhau, et un gameplay qui rappellerait presque un Battlefield médiévalisé, rejoignez en vue subjective des champs de batailles foisonnant d’objets interactifs et frayez vous un chemin entre les macchabées ennemis et alliés fraichement démembrés pour tenter de vous hisser au sommet du classement et améliorer votre personnage. 

 

 

Et si le match à mort en équipe semble être le format idéal pour se défouler et faire voler des têtes dans des geyser d’hémoglobine, on apprécie également certains modes plus narratifs, avec des objectifs scénarisés a tenir dans les temps pour avancer : figures de pouvoir a exécuter, lieux précis à prendre, béliers et catapultes à positionner, etc.

 

En tout cas, l’immersion est bien là, totale, elle est même renforcée par les effets graphiques de fumée et d’explosion, la vue à la première personne, les détails très poussés de l’environnement et la communauté de joueur déjà particulièrement branchée Role Play (il n’est pas rare de lire par exemple du vieil anglais dans le chat du jeu).

 

 

 

Malgré son gameplay parfois rigoureux et la violence gore (mais très réaliste) de ses scènes, Chiv2 reste une licence qui privilégie l’amusement et la détente, avec peu de commandes, des scènes comiques répétées et une grosse dose d’adrénaline tout au long de ses combats. Certains moments sont particulièrement frappant, entre autres grâce au respawn illimité des joueurs. Vagues après vagues, des hordes de chevaliers déferlent continuellement sur la carte, pataugeant dans leur propre sang et piétinant des corps au sol tout juste refroidis.

 

Savoir se battre nécessitera cependant quelques parties afin de saisir les subtilités d’une frappe, d’une esquive ou encore d’une parade qui feront la différence sur le terrain, y compris lorsqu’il s’agira de survivre avec ce qui vous tombera sous la main. Le gameplay demande de la concentration pour garder la tête sur les épaules et commencer à enchainer les kills. La courbe de progression est très forte pendants les premières heures de jeu, ce qui semble particulièrement prometteur pour la suite.

 

 

Chaque affrontement apporte bien sur son lot de surprise : qu’il s’agisse de la cocasserie avec laquelle vous terminerez votre combat, de la manière dont vous tomberez sous l’ennemi, des objectifs qui vous seront demandés, de vos meilleures planques improvisées ou de … cette catapulte qui vient de vous propulser dans les airs ? Oui, Chiv2 est vraiment fun et assume totalement ses situations hilares et décalées auxquelles vous serez nécessairement confrontées lors de vos multiples joutes et autres échauffourées. C’est d’autant plus appréciable que ca dédramatise un poil le propos, évitant de prendre tout cela trop au sérieux.

 

Quoi qu’il advienne, le travail d’équipe reste capital pour progresser sur le champ de bataille. C’est d’ailleurs lui qui est au centre du Gameplay de Chiv2, qu’importe votre classe.

 

On aime :

+ L’humour en filigrane et les scènes parfois cocasses

+ L’aspect épique et grandiose des champs de bataille

+ Les éléments de scenario et objectifs de mission

On aime moins :

- Les joueurs arbalètes un peu cheaté

- Les inégalités inhérentes au crossplay

- L’outil de personnalisation qui bug un peu

 

15.5 / 20

Jazz

 

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