Test - 9 Monkeys of Shaolin [PS4]

 

 

 

 

HISTOIRE

 

Vous êtes aux commandes de Wei Cheng, pêcheur chinois d’un petit village tranquille, et votre aventure démarre alors que votre village est attaqué par un mystérieux gang d’assassins. Héritier de quelques rudiments en maniement du bâton, vous décidez de laver votre honneur dans le sang, aidé pour cela par des moines Shaolin chez lesquels vous avez trouvé refuge.

Beat them up décomplexé, dans la veine des premières licences de bagarre sur Nintendo ou Sega, 9 Monkeys est un vrai défouloir. A travers une Chine médiévale, populaire et rurale, ce Double Dragon 2020 vous propose de repousser des vagues d’ennemis a l’aide de vos pieds, poings et armes blanches.

 

 

Au fil des victoires, vous développez des compétences spéciales parmi trois arbres spécifiques. Et bien entendu, le challenge des niveaux monte crescendo au fil de l’histoire, faisant de ce jeu une licence tournée également vers un public exigeant (on peut quand même régler le niveau de difficulté, pas de panique).

Depuis les bateaux pirates jusqu’aux anciens monastères bouddhistes, en passant par les manoirs japonais, suivez votre destinée seul ou en compagnie de votre meilleur ami, puisque le jeu propose également un mode coop en local ou en ligne.

Débloquez une dizaine d’armes traditionnelles chinoises et japonaises, chacune avec ses caractéristiques, trouvez des cosmétiques pour enfin triompher des 25 niveaux bourrés d’adversaires que compte au total votre épopée. Que vous soyez plutôt aérien, terrestre, ou porté sur les artefacts magiques, vous trouverez forcement votre bonheur parmi les différents styles de combats déblocables au fur et à mesure de l’histoire.

Ce mélange d’éléments historiques et mystiques donne une couleur et une saveur très spéciale à cette saga. Incarnez ce héros parti de rien, et au prix d’une terrible vengeance, élevez-vous finalement au rang de maitre Shaolin des arts martiaux.

 

 

DUREE DE VIE ET DIFFICULTE

 

La durée de vie dans 9 Monkeys est très correcte, compte tenu du genre. On peut compter 6 heures environ pour défaire le dernier boss. La difficulté est bien dosée, certains niveaux demanderont d’être rejoués bien sûrs, mais globalement, jamais on ne roule sur un niveau, et jamais non plus le on ne se fait rouler dessus. Tout se négocie à l’équilibre.

Wei Cheng est toujours en tension dans ses combats, faisant parler ses poings et son bâton, entre esquives et ripostes bien placées, usant de chorégraphies de plus en plus pêchues au fil de l’histoire.

 

 

JOUABILITE

 

Si les commandes sont simples, d’autant que l’on commence avec un arsenal d’attaques réduit au strict minimum, il n’en demeure pas moins que 9 Monkeys est assez exigeant. Les types d’adversaires, leurs différences dans les déplacements, les armures et les comportements obligent à adapter sa technique si l’on veut s’en sortir indemne. Sans cela, ces hordes de agressifs sont punitives, parfois même malgré leur apparente lenteur.

On souligne notamment des passages pendant lesquels beaucoup d’adversaires se mélangent sur la map, rendant très difficile tout ciblage. Bref on l’avoue, parfois, c’est confus. Cela dit, pour ceux qui ont connu les licences de bagarre d’autrefois, les Final Fight, Street of Rage et autres, c’était déjà un peu le cas aussi.

 

 

GRAPHISMES

 

Dans ce beat them all en 2.5D, le parti pris graphique est volontairement simpliste et un poil cartoon. Une direction artistique qui ne fait pas toujours l’unanimité mais qu’on peut cependant considérer comme cohérente avec un scenario qui regorge de dialogues et ressorts très second degré, ou l’humour est volontairement décalé.

L’ensemble est plutôt agréable visuellement, même si parfois un poil répétitif.

 

 

SCENARIO

 

Il est rare que l’axe narratif d’un jeu de bagarre soit le fer de lance d’un studio. Et comme la tradition l’oblige dans ce domaine, là encore, Wei Cheng n’est mu que par sa soif de vengeance tout au long de cette aventure. Pourtant, on tient à souligner l’effort qui a été fait pour apporter une touche narrative substantielle, qui ponctue agréablement les distributions de baffes.

La vie avec les moines dans le temple Shaolin, et certaines rencontres pendant les niveaux, sont accompagnés de jolis dessins fait main pour illustrer les dialogues.

 

 

BANDE SON

 

Elle aussi relativement cohérente avec l’univers cartoon sino-médiéval de cette aventure, elle souligne à merveille votre aventure. Dommage que quelques morceaux soient si récurrents qu’on s’en lasserait presque à la longue.

 

On a aimé

- Les 3 styles de combat pour se spécialiser

- La quête du héros entre histoire et mysticisme

- Le mode coop, comme au bon vieux temps

 

On a moins aimé

- Le côté linéaire mais propre au beat them all

- Les musiques parfois répétitives

- Quelques lenteurs au début de l’aventure

 

13,5 / 20

Jazz

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